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Écrit par WeDivorce

Le droit de garde en cas de divorce

Le divorce suscite de nombreuses questions, notamment sur la garde des enfants. Cette décision détermine les conditions de vie de l’enfant après la séparation. En France, les décisions relatives à la garde des enfants sont guidées par l’intérêt supérieur de l’enfant.

Mais comment choisir le mode de garde le mieux adapté ? Quels critères sont pris en compte par le juge en cas de désaccord ? Décryptage du droit de garde après un divorce, ses implications et les solutions possibles pour garantir le bien-être des enfants.

droit de garde

Zoom sur le droit de garde en cas de divorce

Le divorce marque un tournant majeur dans la vie d’une famille. Il entraîne des changements profonds, en particulier pour les enfants.

L’un des points les plus sensibles concerne le droit de garde. Il détermine les conditions dans lesquelles l’enfant pourra grandir et maintenir un équilibre malgré la séparation de ses parents.

Cette question soulève à la fois des considérations juridiques, émotionnelles et pratiques, rendant indispensable une approche spécifique à chaque situation familiale.

En France, le droit de garde repose sur des principes fondamentaux visant à préserver l’intérêt supérieur de l’enfant, tout en veillant à maintenir des liens avec chacun des parents.

Toutefois, la mise en place de cette organisation peut être source de tensions. Comprendre les formes de garde et les critères pris en compte par la justice est essentiel pour anticiper les démarches et favoriser une solution équilibrée.

À noter : droit de garde après 18 ans : lorsqu’un enfant atteint la majorité, il n’y a plus d’autorité parentale à attribuer, ni de droit de garde ou de visite.

Les modes de garde existants

L’article 373-2-9 du Code civil prévoit deux possibilités pour la résidence des enfants :

  • la garde alternée : reconnue en France depuis la loi du 4 mars 2002, la garde alternée permet à l’enfant de résider alternativement chez chacun de ses parents. Elle favorise une autorité parentale conjointe et égalitaire.

À noter : en optant pour la garde alternée, la part fiscale et sociale de l’enfant doit être partagée ou attribuée à l’un des parents, selon les accords convenus.

  • la garde exclusive : la garde de l’enfant est attribuée à un seul des parents. Le parent n’ayant pas la garde bénéficie d’un droit de visite et d’hébergement, permettant de maintenir une relation régulière avec l’enfant. Ce droit ne peut être refusé qu’en cas de motifs graves, tels que définis par la loi (mise en danger de la vie de l’enfant, violences, etc.).

La détermination du type et du droit de garde découle :

  • d’un accord entre les parents ;
  • d’une décision du juge aux affaires familiales (JAF) en cas de désaccord entre les parents. Le JAF fixe les modalités, y compris des horaires spécifiques (droit de visite du père horaires), si l’intérêt de l’enfant l’exige.

Les critères pris en compte pour décider du droit de garde

Selon l’article 373-2-6 du Code civil, le droit de garde doit prioritairement veiller à protéger les intérêts de l’enfant mineur. Ainsi, le critère déterminant pour sa décision reste l’intérêt supérieur de l’enfant.

L’article 373-2-11 du Code civil précise que, lorsque le juge se prononce sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale, il doit prendre en considération :

  • la pratique que les parents avaient suivie ou les accords qu’ils avaient pu conclure ;
  • les sentiments exprimés par l’enfant mineur ;
  • l’aptitude de chacun des parents à assumer ses devoirs et respecter les droits de l’autre ;
  • le résultat des expertises éventuellement effectuées ;
  • les renseignements recueillis ;
  • les pressions ou violences exercées par l’un des parents sur la personne de l’autre.

Bon à savoir : l’enfant mineur a la possibilité de demander à être entendu par le juge afin de faire connaître son avis.

 

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Que se passe-t-il en cas de déménagement de l’autre parent ?

Lorsqu’un parent envisage de déménager, il est tenu d’en informer l’autre parent dans les plus brefs délais. Cela est d’autant plus important, si le déménagement peut affecter les modalités de l’exercice de l’autorité parentale.

Attention ! Un déménagement effectué sans l’accord préalable de l’autre parent ou sans l’autorisation du JAF peut être perçu comme un manquement aux droits du parent concerné. Cela peut avoir des conséquences sur la décision relative à la garde de l’enfant, trouver un accord reste primordiale et nécessaire.

En cas de désaccord sur les nouvelles modalités de garde, chaque parent peut saisir le juge, qui prendra sa décision en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Le juge a la possibilité de réévaluer les charges financières des parents, en ajustant par exemple la répartition des frais de déplacement ou le montant de la pension alimentaire.

Les impacts de la garde des enfants

Au-delà des considérations juridiques et pratiques, la question de la garde des enfants après un divorce a des répercussions importantes sur leur bien-être émotionnel.

En fonction du mode de garde choisi, les enfants peuvent ressentir des sentiments d’insécurité ou de stress.

La garde alternée favorise une relation équilibrée avec les deux parents. Cependant, elle peut rendre l’adaptation plus difficile pour l’enfant, surtout si la communication entre eux est tendue.

De même, la garde exclusive peut provoquer chez l’enfant des sentiments de rejet, en particulier s’il perçoit une séparation définitive de l’un des parents.

Dans tous les cas, il est essentiel que les parents gardent le dialogue ouvert. Ils doivent soutenir leur enfant dans cette période de transition.

La médiation familiale peut être un outil précieux pour faciliter les échanges et réduire les tensions entre les parents, tout en assurant la stabilité émotionnelle de l’enfant.

FAQ 

Comment est déterminé le droit de garde en cas de séparation d’un couple non marié ?

Séparation couple non marié et droit de garde : en cas de séparation d’un couple non marié, le droit de garde est régi par les mêmes principes que pour un divorce. Les parents peuvent s’accorder sur un mode de garde (alternée ou exclusive). En cas de désaccord, le JAF (JAF droit de visite libre) tranche en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Droit de visite obligatoire jusqu’à quel âge ? 

Le droit de visite et d’hébergement reste en vigueur tant que l’enfant est mineur. Après 18 ans, l’enfant devient juridiquement autonome et peut choisir librement ses relations avec ses parents.

Combien de temps pour un jugement de garde ?

Le délai pour un jugement de garde varie selon les tribunaux et la complexité du dossier. En moyenne, une audience devant le JAF a lieu entre 3 et 6 mois après le dépôt de la demande. Toutefois, en cas d’urgence, une procédure accélérée peut être engagée.

Quels arguments pour obtenir la garde exclusive ?

Arguments garde exclusive : il faut prouver que la garde exclusive est la meilleure option pour l’enfant. Un cadre stable, une plus grande disponibilité ou des manquements de l’autre parent peuvent jouer en votre faveur. L’avis de l’enfant peut aussi être pris en compte.

C’est quoi les droits de garde ?

Les droits de garde définissent chez quel parent l’enfant résidera après une séparation ou un divorce. Il existe plusieurs types de garde :

  • Garde exclusive : l’enfant réside principalement chez un seul parent, avec un droit de visite et d’hébergement pour l’autre parent.
  • Garde alternée : l’enfant passe un temps équilibré entre les deux parents (ex. : une semaine sur deux).
  • Garde confiée à un tiers : Si aucun parent ne peut s’occuper assurer la garde de l’enfant. Il peut être confiée à un proche ou à un établissement spécialisé.

La décision peut être prise à l’amiable entre les parents ou tranchée par le juge aux affaires familiales en cas de désaccord.

qui a le droit de garde en cas de séparation ?

En cas de séparation, les deux parents conservent l’autorité parentale conjointe, sauf décision contraire du juge. Le droit de garde peut être attribué à l’un des parents (garde exclusive) ou être partagé équitablement entre les deux (garde alternée).

Dans le cas ou les parents ne trouvent pas d’accord, le juge peux prendre une décision pour l’intérêt de l’enfant. Il regarde l’équilibre et la stabilité de son environnement. Il évalue la capacité de chaque parent à s’en occuper. Selon son âge, il prend aussi en compte son avis.

Assurer son bien-être et son équilibre est la clé.

quel droit pour le père en cas de séparation ?

Le père a les mêmes droits que la mère en matière de garde et d’autorité parentale. Il peut :

  • Demander une garde alternée ou exclusive, si cela est dans l’intérêt de l’enfant.
  • Bénéficier d’un droit de visite et d’hébergement, s’il n’a pas la garde principale.
  • Saisir le juge aux affaires familiales, en cas de litige pour faire valoir ses droits.

La justice privilégie aujourd’hui l’implication des deux parents dans la vie de l’enfant, sauf en cas de danger avéré (violence, négligence, etc.).

Est-ce que les grands-parents ont un droit de garde ?

Les grands-parents ont le droit de voir et d’héberger leurs petits-enfants, d’échanger avec eux et de participer à leur éducation, sauf si cela nuit à l’enfant. Ils peuvent aussi obtenir la garde si les parents ne peuvent pas s’en occuper.

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