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Écrit par Anaïs Robin
Mis à jour le 05/09/2025 | Publié le 18/03/2025

Séparation d’un couple non marié : qui a le droit de garde ?

La rupture d’un couple non marié soulève des questions complexes, notamment concernant la garde des enfants. Comment s’assurer que les droits de chaque parent soient respectés, tout en protégeant l’intérêt de l’enfant ? Cet article explore les différentes solutions pour gérer la garde après la séparation, et les étapes à suivre pour trouver un accord équilibré.

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Zoom sur l’autorité parentale en cas de séparation des parents

Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de rappeler les principes fondamentaux de l’autorité parentale.

L’autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents, sauf lorsqu’un enfant est reconnu par un seul d’entre eux, auquel cas ce parent en assume l’entière responsabilité.

La séparation des parents, qu’il s’agisse d’un divorce, d’une rupture de concubinage ou d’une dissolution de Pacs, n’altère pas l’exercice de cette autorité. Chaque parent conserve des droits et des devoirs envers l’enfant, et doit continuer à prendre les décisions qui le concernent.

Les parents doivent s’accorder sur le lieu de résidence de l’enfant, l’organisation du droit de visite et d’hébergement, ainsi que le versement éventuel du montant d’une pension alimentaire pour le couple non marié (Séparation couple non marié pension alimentaire).

Les décisions de la vie quotidienne, comme l’inscription à l’école, les visites médicales ou les sorties scolaires, ne nécessitent pas systématiquement un consentement mutuel, mais chaque parent doit en être informé.

Les parents doivent maintenir des liens personnels avec l’enfant, et veiller à préserver leur relation avec l’autre parent, dans le respect des droits et des obligations qui leur incombent.

 

Séparation couple non marié droit de garde : la fixation du droit

La séparation d’un couple non marié peut prendre de nombreuses formes : séparation à l’amiable d’un couple non marié avec enfant, séparation d’un couple non marié avec 1 bébé ou encore séparation d’un couple non marié avec 2 enfants.

Quelle que soit la situation, il est indispensable de prendre en compte l’intérêt de l’enfant, notamment en ce qui concerne le droit de garde.

Séparation d’un couple non marié et droit de garde : l’intérêt de l’enfant avant tout

L’article L112-4 du Code de l’action sociale et des familles dispose que « L’intérêt de l’enfant, la prise en compte de ses besoins fondamentaux, physiques, intellectuels, sociaux et affectifs ainsi que le respect de ses droits doivent guider toutes décisions le concernant. ».

Cela signifie que les parents doivent prioriser l’intérêt de l’enfant dans toutes les situations, notamment lors de la fixation du droit de garde.

Séparation d’un couple non marié et droit de garde : les trois options

Quels sont les droits du père en cas de séparation d’un couple non marié ? Et qu’en est-il de ceux de la mère ?

Lorsque des parents non mariés, qu’ils soient en concubinage ou liés par un PACS, se séparent, ils peuvent convenir ensemble des modalités de garde à travers un accord amiable. En cas de désaccord, ils peuvent recourir à une médiation ou solliciter l’intervention du juge.

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La convention parentale

Séparation d’un couple non marié et droit de garde : lorsqu’ils s’entendent sur les modalités d’organisation de la vie de leur enfant après leur séparation, les parents peuvent formaliser leur accord par une convention parentale.

Pour lui conférer la même valeur juridique qu’un jugement, cette convention doit être homologuée par le juge aux affaires familiales (JAF). Une fois homologuée, elle devient exécutoire, permettant d’en exiger l’application en cas de non-respect.

L’intervention d’un avocat n’est pas obligatoire pour cette démarche.

La médiation

Séparation d’un couple non marié et droit de garde : en cas de désaccord entre les parents, le recours à un médiateur familial peut faciliter le dialogue et aider à trouver un accord. Ce professionnel, neutre et impartial, accompagne les parents afin de favoriser le dialogue et d’aboutir à une entente.

Lorsque la convention parentale est élaborée avec l’aide de ce professionnel, son homologation doit être effectuée par le JAF. Cette procédure permet de conférer une valeur juridique à l’accord trouvé et en assurer l’exécution.

La présence d’un avocat n’est pas obligatoire.

L’intervention du juge aux affaires familiales

Parents séparés et refus de communication : en cas de désaccord entre les parents, notamment concernant le droit de garde, il est possible de saisir le JAF. Il a pour rôle de trancher les conflits entre les parents et de rendre une décision judiciaire qui va clarifier les droits et les devoirs de chaque parent.

Dans certains tribunaux, la médiation familiale est une étape obligatoire avant de saisir le JAF. Cette médiation permet aux parents de tenter de trouver un accord amiable, avec l’aide d’un médiateur familial. Ce processus est encouragé afin d’éviter une procédure judiciaire longue et coûteuse, et de préserver la relation parentale, dans l’intérêt de l’enfant.

Cependant, en cas de violences conjugales, que ce soit au sein du couple ou exercées sur l’enfant, la médiation familiale n’est pas possible. La sécurité des victimes est très importante. Il est essentiel de prendre des décisions qui tiennent compte de ces dangers.

L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

Bon à savoir : Dans ces trois situations, le tribunal judiciaire compétent est celui dont dépend la résidence de l’enfant. Cela permet de garantir que la procédure se déroule dans un environnement proche de la famille, facilitant les échanges.

 

Séparation d’un couple non marié et droit de garde : les différents modes de garde

L’article 373-2-9 du Code civil offre deux options concernant la résidence des enfants.

La garde alternée

La garde alternée permet à l’enfant de vivre successivement chez ses deux parents. Ce mode de garde, mis en place en 2002, est souvent perçu comme un moyen d’assurer une relation équilibrée avec les deux parents.

Il favorise l’épanouissement de l’enfant en lui permettant de conserver des liens forts avec chacun de ses parents. Les parents doivent toutefois être prêts à collaborer et à s’adapter aux besoins de leur enfant.

La garde exclusive

La garde exclusive attribue la résidence principale de l’enfant à l’un des parents. L’autre parent bénéficie d’un droit de visite et d’hébergement pour maintenir le lien avec son enfant.

Ce mode de garde est souvent adopté lorsque la résidence alternée n’est pas jugée adaptée à l’enfant, ou lorsqu’un des parents vit dans une situation qui rend l’alternance difficile

Pour aller plus loin : exceptionnellement, le juge peut choisir de confier la garde à un tiers. L’enfant est confié à un membre de la famille ou à un établissement d’accueil. Cette mesure est généralement provisoire pour assurer la protection de l’enfant jusqu’à ce que la situation s’améliore.
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FAQ - Séparation d’un couple non marié et droit de garde

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